Le logement étudiant est souvent le premier que l’on occupe. Que se soit en solo ou en collocation d’ailleurs. Peu importe car les règles sont les mêmes concernant la façon dont on doit gérer le logement en question…
Il est bon de savoir ce que l’on a le droit de faire dans un logement de location et ce qui est interdit. Après tout, il est toujours sympathique de récupérer sa caution quand on déménage non ? Pour vous éviter les mauvaises surprises, Yvon Mag’ revient sur les modifications autorisées dans un logement étudiant.
Petit rappel des règles à suivre dans un logement en location
La première chose à faire quand on se demande où se situe la limite concernant les travaux ou les modifications à effectuer dans un logement de location, étudiant ou non, est de consulter le contrat ou même de demander à l’agence immobilière ou au propriétaire.
De manière générale, le propriétaire a à sa charge certains travaux. On peut notamment citer :
- La salubrité du logement : l’appartement ne doit pas représenter un risque de santé publique, que ce soit au niveau de l’humidité ou encore de l’isolation et de la présence de particules dangereuses (comme l’amiante) ;
- Le gros œuvre : comme par exemple abattre une cloison pour agrandir une pièce ;
- Les travaux en rapport avec les énergies : on peut citer le réseau électrique, le chauffage, etc.
Il faut aussi souligner que le propriétaire doit prévenir son ou ses locataires via une lettre recommandée. Si les travaux durent plus de 21 jours, une réduction de loyer peut s’appliquer. Enfin, les travaux en question ne doivent se dérouler qu’en semaine, du lundi au vendredi.
Ceci étant dit, le locataire peut lui aussi effectuer des travaux. On peut citer :
- L’entretien global : les peintures des murs, les sols ou encore les plafonds… ;
- Les petits travaux électriques : remplacement des prises ou des fusibles, des interrupteurs ou des ampoules ;
- L’eau : l’entretien des équipements fixes comme l’évier ou le lavabo, la douche ou plus globalement la salle de bain ;
- Les ouvertures : les clés, les poignées de portes, l’entretien des fenêtres ou le remplacement des serrures.
Et s’il y a un espace extérieur, son entretien est aussi à votre charge.
Quels travaux puis-je effectuer dans mon logement étudiant ?
Quand on entre dans un logement, on a forcément envie de s’y sentir bien. Pour cela, on peut tout à fait repeindre les murs ou percer des trous pour accrocher des cadres. Attention car certains contrats mentionnent un nombre maximum de trous. Il convient dans tous les cas de les reboucher au moment de partir.
Il est aussi autorisé d’effectuer des travaux d’isolation phonique ou thermique.
Voilà qui permet de belles modifications. Attention car dans le cas des murs, certaines agences et certains propriétaires exigent que les murs soient repeints en blanc au moment de la sortie. D’autres non. Surtout si les couleurs que vous avez choisies ne sont pas particulièrement exubérantes. En revanche, si vous adorez le vert fluo et que vous avez repeint votre salon avec cette couleur chatoyante, attendez-vous à ce que votre propriétaire vous demande de tout remettre en état au moment de votre départ.
Les cas particuliers
Dans le cas de figure des logements étudiants en résidence, gérés par le CROUS par exemple, des règles précises peuvent s’appliquer. Il convient là encore de bien se renseigner. Cela dit, de manière générale, il est préférable de se limiter aux modifications réversibles. Il faut être en mesure de rendre le logement dans son état d’origine. Pour vous aider, vous pouvez alors faire des photos au moment de votre entrée et les consulter quand vous partez.
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